L’Amour humain
AU COUVENT. Cloîtrée entre quatre murs, Constance repense sa condition de religieuse. La femme qui sommeillait en elle s’éveille peu à peu. Elle éprouve le besoin de se dépenser « pour les autres », confie-t-elle à la mère supérieure, « je me rends compte qu’ici, je n’ai rien fait de positif ». Elle désire quitter le couvent où elle se sent inutile.
Il partira dans le monde…
UN HÔPITAL… UN AUMÔNIER… UNE RELIGIEUSE…
JULIEN ET CONSTANCE. Troublée par la vie, par la mort, qui règnent entre ces murs, Constance doute encore de sa foi. Elle le confesse au vicaire, Julien, troublé lui aussi par ces pensées qui ressemblent tant à son propre état d’esprit. « La foi est un don de Dieu, si vous la perdez, c’est que vous ne la méritez plus, ou encore que vous n’en avez plus besoin ». Rassérénée, Soeur Constance va, en paix : elle n’est plus seule. « Maintenant, je cherche autre chose », lui avouera plus tard Julien.
UN ENFANT QUI MEURT… UNE FEMME MEURTRIE QUI HURLE SUPPLIANT JULIEN DE SAUVER SON FILS.
Exaspéré par sa propre incapacité, Julien se révolte : « J’en ai assez de l’ordinaire, j’en ai assez du quotidien. Je veux aller plus loin, me dépasser, être vraiment un homme, au lieu d’être un faux Dieu… »