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Valérie, une orpheline de 20 ans, essaie d’assouvir ses ardents désirs. Elle a déjà réussi à attirer vers elle l’attention des jeunes gens, faisant fi de la surveillance étroite du couvent et de ses hauts murs. Souvent, en pleine nuit, elle les rejoint. Mais les escapades nocturnes la laissent insatisfaite et elle décide de fuir excédée par cette vie bornée et confinée. Elle abandonne sans regret la sévérité des nonnes et opte pour la liberté, liberté que son âge et son état d’esprit réclament à grands cris. Grâce à un coup de téléphone opportun, le chef d’un gang de motards vient à sa rescousse. À cheval sur sa moto pétaradante, il traverse le couvent et sous le nez des religieuses et couventines consternées, il l’enlève dans un bruit d’enfer et selon la meilleure tradition chevaleresque. À une vitesse ahurissante, Valérie s’élance vers la ville en quête d’une vie nouvelle. Après un bref arrêt où elle troque son vieil uniforme pour un t-shirt et des jeans, c’est la baignade symbolique marquant le début d’une identité différente. Déçue par son chevalier motorisé, elle le sème dans le dédale de la ville et se joint à un groupe de hippies. N’ayant pas encore trouvé ce qu’elle recherche, Valérie décide d’explorer ailleurs, se rendant bien compte que son nouveau costume ne l’a pas vraiment changée. Attifée d’une minirobe très à la page, elle décroche un emploi de danseuse « topless » à gogo. Pour échapper à cette vie nocturne trépidante, Valérie a pris l’habitude d’aller se détendre au parc. Elle y rencontre un peintre du nom de Patrick accompagné de son jeune fils, François. Ce peintre veuf est attiré par elle qui lui paraît très tendre et fort séduisante. Valérie s’est également fait une amie, Andrée. Celle-ci travaille avec elle et lui offre de partager son appartement, ce que Valérie accepte avec enthousiasme. Après un certain temps, les goûts d’Andrée commencent à inquiéter Valérie. La jolie danseuse est lesbienne et Valérie doit résister aux différentes tentatives de séduction. Dans cet intervalle, Andrée lui présente Kim, une ancienne danseuse devenue prostituée. Lasse de danser et peu satisfaite de ce travail ardu et peu lucratif, Valérie accepte de suivre la voie où s’est engagée Kim, croyant ainsi atteindre la liberté tant souhaitée. Le temps s’écoule et elle se donne corps et âme à sa nouvelle profession, tout en répétant ses rencontres avec Patrick, le tendre personnage du parc. Elle s’attache de plus en plus à Patrick à son insu, et elle pose maintenant pour lui. Durant une longue fin de semaine qu’elle passe avec lui et son fils, elle est heureuse et sans souci. Patrick fait déjà des plans pour l’avenir et François retrouve en elle une maman. En dépit de la situation inextricable dans laquelle elle se trouve, créée par le nouveau mode de vie qu’elle-même a choisi, elle s’abandonne entièrement à cette profonde sensation de bien-être ultime que seul peut donner le sentiment d’aimer et d’être aimée. Valérie est prise au piège. Devant la crainte que Patrick apprenne la vérité, se sentant indigne de lui, elle décide de le quitter. Lors d’un vernissage donné en l’honneur de Patrick, ses yeux croisent ceux d’un ancien client, l’une de ses premières expériences. Sa décision est prise, elle partira. Réalisant l’impossibilité de mener plus longtemps sa double vie, Valérie, profitant du sommeil de Patrick, lui fait de tendres adieux. Ignorant la raison de son départ, Patrick la recherche en vain. D’étranges remarques faites lors du vernissage le mènent chez l’un de ses copains. C’est alors qu’il découvre le caractère particulier du gagne-pain de Valérie. Il décide d’abandonner ses recherches et de ne plus la revoir. La vie continue et pour oublier Patrick, Valérie se laisse entraîner par le tourbillon des rendez-vous. Elle connaît une expérience révoltante et perverse aux mains d’un vieux libertin millionnaire. Elle confie à Kim son désir d’abandonner ce qui pour elle est devenu un métier dégradant, et de quitter pour toujours la ville. Seule, Valérie fait face au vide de sa vie. Patrick ressent, lui aussi, ce goût amer de la solitude. En souvenir de ce grand amour impossible, elle se rend une dernière fois au parc. Elle espère y puiser assez de fraîcheur et d’espoir pour continuer. À sa place habituelle, Patrick est là, il peint. François, non loin, s’amuse. Ce dernier l’ayant aperçue court en avertir son père. Patrick s’élance vers elle et ils se retrouvent enfin.
At the age of 20, an orphan, Valérie, quiets her restless desires by seeking the attentions of young men beyond the walls of the convent in which she stays. Caught and castigated by the nuns, she decides to flee the constricting confines of the life she leads and decides to seek the freedom that her youth and spirit require. A well-placed phone call brings the leader of a motorcycle gang to her rescue. Astride his roaring cycle, he breaks into the convent and, to the amazement and consternation of the nuns and the other girls, Valérie jumps onto the back and they leave in a thunder of exhaust.
On the back of the speeding motorbike, Valérie rushes to the city in search of a new life. On the way, she stops and buys jeans and a T-shirt. Passing by a lake, as a symbolic ritual, Valérie washes away her old existence and dons the costume of a new identity.
Disappointed by her young rescuer, upon their arrival in the city she leaves him and takes up with a hippy group. Unsatisfied by this experience, she leaves them after realizing that her T-shirt and jeans are but another uniform of poverty she has exchanged for the one of the convent.
Attired modishly in a minidress, Valérie obtains employment as a topless dancer. In the meantime, while strolling in the park, she has met Patrick, a painter and François, his young son. The painter, a widower, is attracted to her and Valérie is impressed by his sincerity and his charm.
At the club, Valérie meets a certain girl called Andrée who offers to share her apartment — which she accepts. However, it seems they do not share the same desires. Andrée is a lesbian and Valérie resists Andrée’s attempts to seduce her. While Andrée has not yet given up her advances, she introduces her to Kim, a former dancer, who has entered a new career — prostitution.
Tired with dancing and unsatisfied with the financial return for this arduous trade, Valérie accepts Kim’s proposition to enter into prostitution as a means of acquiring the financial freedom for the liberty of spirit she seeks. During this time, while she is applying herself most energetically to her new found profession, she still sees Patrick, the painter she had met in the park. She has become so involved that she is now posing for him for a painting he wishes to make of her. They are happy and carefree during a four day holiday that Valérie spends with him and the little boy. Patrick begins to make plans for the future, François the son sees a new mother in Valérie. In the hopelessness and realization of an impossible situation, because of her chosen way of life, she abandons herself completely to the ultimate fulfillment of a new found sensation, the passion of being loved and to love in return.
Valérie is trapped. She faces the eventuality that Patrick might learn about her real life. Caught in her emotions towards him whose love she feels unworthy of, Valérie is compelled to leave him. During an exhibition of Patrick’s paintings in an art gallery where she meets one of her first clients, her decision is finalized. Realizing that it would be impossible to keep the truth from him much longer, Valérie bids Patrick a tender farewell while he is sleeping.
Not knowing the reason for her departure, Patrick tries to find her. He suddenly recalls strange remarks made at his exhibition by a friend of his. After seeing him — and having learned of Valérie’s way of life — he decides never to see her again.
In the meantime, in order to forget Patrick, Valérie has taken one more rendezvous. After a revolting and perverted experience imposed upon her by an old lecher, she tells her friend Kim of her desire to give up what has now become a degrading occupation and to leave the city forever.
Left alone, Valérie feels the emptiness of her life. As also does Patrick. As a last tribute to her love before leaving, she goes to the park where they had met. As usual, Patrick is painting. His son François however, noticing her walking away tells his father. Patrick dashes after her and they find each other again.